Tel-est-pris-86x76-xylographie-2017
tomasz-marczewski
pat-de-caro-1

Petel recto

Vernissage
le jeudi 3 décembre à partir de 18h30

Exposition
du vendredi 4 au mardi 15 décembre
ouverture de 12h à 18h tous les jours sauf mercredi et dimanche

Echeveau de lignes, tissage de réel…Le métal, la ligne, l’espace et la couleur sont les vecteurs génériques de ce travail, au carrefour de la peinture et de la sculpture.

La peinture en est la chair.

Elle recouvre la forme, lui apporte sa dimension organique. Elle fait entrer la ligne, le dessin, dans l’espace de notre réalité. Elle répond à la forme…mais pas seulement : elle incarne aussi la question que la forme se pose, et projette dans l’espace où je suis, mes questions sans réponses. Par sa métamorphose objective, la peinture sur la forme ouvre un dialogue avec nous. Elle est l’exact reflet de la conscience de l’objet. Elle signe son étonnement d’être, comme nous nous étonnons d’exister.

Site web d’Antoine Petel

Hernan Podesta

Exposition : du jeudi 5 au mardi 17 novembre
Vernissage : le jeudi 5 novembre à partir de 18h30
Ouvert tous les jours de 12h à 18h sauf mercredi et dimanche
Site de Hernan Podesta

Florence Grenotrecto


Exposition : du jeudi 19 novembre au mardi 1 décembre
Vernissage : le jeudi 19 novembre à partir de 18h30
Ouvert tous les jours de 12h à 18h sauf mercredi et dimanche
Site de Florence Grenot

 

Exposition : du jeudi 1 au mardi 13 octobre
Vernissage : le jeudi 1 octobre à partir de 18h30
Ouvert tous les jours de 12h à 18h sauf mercredi et dimanche
Site d’Emmanuelle Chantre

Est-ce le visage qui manque ? Est-il si essentiel à la ressemblance ? Ou au contraire, masque-t-il la présence de la chair ?

Peindre un portrait, c’est avant tout peindre la relation qui me relie au modèle. Etrange relation me direz-vous, avec quelqu’un qui me tourne le dos ? qui vous tourne le dos ? Non, … qui offre son dos, sa nuque,  sans défense : la représentation sociale, mondaine s’interrompt. Le dos, cet inconnu de soi mais aussitôt reconnu. Nuque, colonne vertébrale, points névralgiques, lieux de fragilité ou de force que chacun sculpte à son insu, au gré de son histoire.

Le corps se transforme en paysage que le peintre parcourt, caresse de ses yeux, de ses pinceaux. Quand la présence de la chair advient sur la toile, tout est dit : ni besoin du visage ni besoin du regard ; les regards du peintre et du spectateur auront suffi. Celui du modèle, pourtant absent, se démultiplie, il se fond avec celui du peintre et celui du spectateur, qui tous trois regardent vers le même point.

Les regards deviennent intérieurs. Nous sommes plongés dans un temps suspendu, entre le charnel et le spirituel. Du fond de chaque modèle, la couleur et  la lumière doivent rendre cette respiration unique, le rythme d’une intimité partagée, sa pulsation.

Et si je n’entends plus la voix amie ni sa musicalité propre, c’est le signe que la relation s’est interrompue ; le portrait n’est pas prêt, je continue ma recherche.

Emmanuelle Closse – Chantre

2015